Quand le plastique protège l’environnement Publié par : APOI 21 avril 2015 Protéger l’environnement autrement. Implanté à Tamatave depuis 2010, Ecologie et aide sociale (ECO-AID) est une société spécialisée dans le traitement des déchets plastiques. 10 employés travaillent avec le gérant, Jean Louis Bezandry, pour faire tourner cette entreprise écologique. Le métier consiste à trier, à nettoyer et à broyer les matériaux plastiques pour les revendre ensuite.
Quand le plastique protège l’environnement
Publié par : APOI 21 avril 2015
Protéger l’environnement autrement. Implanté à Tamatave depuis 2010, Ecologie et aide sociale (ECO-AID) est une société spécialisée dans le traitement des déchets plastiques. 10 employés travaillent avec le gérant, Jean Louis Bezandry, pour faire tourner cette entreprise écologique. Le métier consiste à trier, à nettoyer et à broyer les matériaux plastiques pour les revendre ensuite.
Publié par : APOI 21 avril 2015
Protéger l’environnement autrement. Implanté à Tamatave depuis 2010, Ecologie et aide sociale (ECO-AID) est une société spécialisée dans le traitement des déchets plastiques. 10 employés travaillent avec le gérant, Jean Louis Bezandry, pour faire tourner cette entreprise écologique. Le métier consiste à trier, à nettoyer et à broyer les matériaux plastiques pour les revendre ensuite.
/image%2F1287026%2F20150421%2Fob_f43459_recyclage2.jpg)
De nombreuses familles collectent des bouteilles ou des bidons en plastique que l’entreprise achète 300 ariary le kilo (environ 10 centimes d’euro). « Mais ces approvisionnements sont insuffisants car pour obtenir 1 kilo de grain de plastique nous devons recycler 30 bouteilles au moins », indique Jean Louis Bezandry. En 2011, l’entreprise n’avait pas encore rencontré de pénurie car elle recevait des déchets plastiques de 700 à 800 m3 par trimestre d’Ambatovy qui était en phase de construction. « Nous avons même exporté 2 conteneurs vers la Chine en cette période », se rappelle le gérant d’Eco-Aid. Même si le marché international est prometteur pour cette filière, la production ne suit pas la demande. En effet, selon les explications de Jean Louis Bezandry, une expédition doit faire 20 tonnes au minimum alors que la récupération du recyclage est très lente. Depuis 2 ans, Eco-Aid n’a pu obtenir que 6 tonnes de stock de PET.
Le gérant d’Eco-Aid projette d’investir dans un laveur électrique car le nettoyage des déchets se fait encore manuellement. Cette machine coûte dans les douze millions d’Ariary, une somme que la société ne dispose pas. Jean Louis Bezandry cherche d’autres financements comme le fonds de l’ONU pour les entreprises protectrices de l’environnement, une aide financière qui existe déjà dans de nombreux pays.
SR