L’État investit dans la canne à sucre
L’État investit dans la canne à sucre
28.05.2016
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Après plusieurs années où la filière canne à sucre malgache est restée au point mort, la relance est sur les rails. Trois unités privées sont sur la ligne.
Redynamiser la filière. Trois unités semi-industrielles privées de canne à sucre, baptisées pilotes seront mises en place cette année dans trois zones différentes. C’est ce qui ressort de l’atelier d’échanges tenu hier à Tolagnaro entre les parties prenantes locales sous l’égide du ministère de l’Industrie et du développement du secteur privé (MIDSP) et le Centre malgache de la canne et du sucre (CMCS). La facilitation dans la transformation semi-industrielle de la filière canne à sucre à Madagascar s’élance. Cela rentre dans le plan pour l’amélioration et la diversification de la production nationale de sucre. On enregistre actuellement trois opérateurs qui investissent dans ce domaine. Il s’agit de la société Meo qui va s’implanter à Majunga II, Maromahay qui sera présente à Mahatalaky Taolagnaro et Hah qui va opérer à Amboasary Sud.
Selon un communiqué du MIDSP, « actuellement, la phase de mise en place de 33 hectares de pépinières au niveau de chaque promoteur est achevée ». Chacun des promoteurs développera 33 autres hectares au niveau des planteurs afin de vulgariser la culture de canne à sucre et appuyer la création d’emplois dans les lieux d’implantation des projets.
Facilitation
En collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), des mesures d’incitation d’investissement dans le secteur ont été décidées. Ces initiatives du MIDSP se matérialisent par les services du CMCS. En effet, celui-ci accompagnera les porteurs de capitaux dans la prospection, l’identification des zones agricoles et l’installation effective des unités de production ou de transformation. Cela requiert également la facilitation et l’allègement des démarches administratives requises.
La contribution de ces unités dans le développement économique des zones d’intervention revêt une importance capitale pour la résorption du chômage sectoriel. Les paysans producteurs de canne et les salariés agricoles locaux bénéficieront de la création d’emplois et d’une augmentation de leur revenu.
Nathan Raherivelo
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