Arrêtez d’être des victimes ! Les Malagasy sont responsables de leur pauvreté !

Publié le par Alain GYRE

Arrêtez d’être des victimes ! Les Malagasy sont responsables de leur pauvreté !

 

Mada Actus Info  27 novembre 2018

L’écart socio-économique entre Madagascar et les autres pays ne cesse d’accroitre. En effet, la Grande Ile s’enlise de plus en plus dans la misère et les conflits politiques. Le colonialisme français est-il responsable de la pauvreté à Madagascar ? C’est ce que vous allez découvrir dans les lignes qui suivent !

La France a-t-elle vraiment volé le développement de Madagascar ?

Nous sommes aujourd’hui en 2018, 122 ans après la colonisation et avec presque 60 ans d’indépendance. Et Madagascar est toujours à la recherche du développement. On est donc en droit de se demander si ce sont vraiment les Malgaches qui ont sous-développé Madagascar.

Ce qui est fait est fait, le passé ne reviendra plus jamais. Être pleinement dans le présent, se projeter dans l’avenir… Pour les Malgaches, c’est presque impossible. Et c’est cette incapacité qui les empêche de connaître le développement et d’avancer. L’esclavagisme et la colonisation ne sont pas des fléaux spécifiques à Madagascar ou d’autres pays africains. Ils ont également gagné d’autres continents comme l’Amérique latine (Mexique, Brésil…) et l’Asie (Singapour, Malaisie, Inde…). Dites-vous que ces régions ont refusé de rester prisonnier de leur passé et ont compris la nécessité de se tourner vers l’avenir.

Le Brésil est actuellement la 8e puissance économique mondiale avec un PIB estimé à 2199 milliards de dollars loin devant le Portugal (à la 44e place) qui, souvenez-vous, est son ancien maître colonial.

Sur cette planète, chaque pays a connu des hauts et des bas. Le Japon fait partie des pays les plus riches au monde alors qu’il est chaque année exposé à des catastrophes naturelles, l’Europe s’est relevée après les 2 guerres mondiales, l’Amérique latine et l’Asie ont rebondi après la dictature, le colonialisme et les crises politiques à répétition. Pourquoi la Grande Ile ne guérirait-elle pas de l’esclavagisme et du colonialisme français 

Madagascar, un pays de crise politique et de corruption

Dans le cas présent, Madagascar est le 4e pays le plus pauvre de la planète, avec un PIB par habitant de 424 dollars. D’après les données de la Banque mondiale, le pays a pris du retard sur plusieurs indicateurs de développement. C’est d’ailleurs l’un des rares pays à s’être appauvri depuis son indépendance alors qu’il n’a pas connu de guerre civile.

Naturellement, Madagascar semble être le pays le plus chanceux, parce qu’il ne manque pas de ressources naturelles comme minières. Plutôt que de transformer et valoriser nos matières premières, nous les exportons vers d’autres pays qui vont les transformer et nous les revendre sous forme de produits finis à des prix astronomiques.

L’un des principaux problèmes à Madagascar reste également son instabilité politique. La plupart des dirigeants malgaches nous ont fait lamentablement échouer. Cette fragilité gouvernementale et les problèmes de corruption participent largement aux difficultés économiques du pays. Pourquoi à chaque fois que Madagascar est sur le point de remonter la pente, une crise politique majeure apparaît et met fin au processus de développement ?

L’autre souci avec Madagascar, c’est le tribalisme. Aujourd’hui, la société malagasy, naguère calme, est déchirée par ce fléau. Il est difficile de trouver une seule région de l’ile exempte de crise ethnique.

Malgré ces nombreux problèmes, Madagascar a encore une chance de lutter contre cette paupérisation. Les richesses naturelles, la main-d’œuvre (50 % de la population à moins de 20 ans) et tous les atouts sont là. Il n’est pas encore tard : la porte du développement économique s’ouvre encore à nous. Mais pour pouvoir y entrer, nous devrons quitter ce statut de victime pour enfin changer la donne !

 

https://mada-actus.info/economie/malgaches-responsables-pauvrete/?fbclid=IwAR1FedFyJ7fr81dy-wftOT3VD0BT3BdZ-tid_R-LFmqPo1fUm-5ApsvOU4U

Publié dans Economie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article