Poème: AMBANIVOHITRA - Arlette Maillot
AMBANIVOHITRA
Tes rizières opalines baignent dans la lumière,
Dans ce flot de verdure où mon regard se perd,
L'arbre du voyageur qui borde les rivières,
Dresse son éventail royal et toujours fier.
Tes villages de paille, noyés dans la fumée
Parfument la campagne, de son café grillé.
Le chant de tes oiseaux perchés sur les fougères,
Résonnent en écho dans les vertes clairières.
Tes collines bleutées au détour des sentiers
Attirent les troupeaux que mènent les bouviers.
Rien dans mes souvenirs ne pourra t'effacer,
Toi ma douce campagne, je ne peux t'oublier.
Arlette Maillot