Biodiversité nationale: Encore mal connue

Publié le par Alain GYRE

Biodiversité nationale: Encore mal connue

Vendredi, 25 Juillet 2014

Madagascar possède une faune et une flore unique au monde. Près de 80 % des espèces végétales et des vertébrés terrestres y sont endémiques. Véritable richesse pour le pays, cette biodiversité reste encore mal connue et fortement menacée par les activités anthropiques. La multiplication des données sur la biodiversité et l’environnement associée à un accès libre à des images satellitaires dites à Très Haute Résolution Spatiale (THRS) via notamment globe virtuel Google Earth offre des perspectives nouvelles pour caractériser, suivre et gérer la biodiversité d’un niveau local à un niveau global. La formation Information Spatiale et Biodiversité (ISB) vise à donner les bases organisationnelles, méthodologiques et opérationnelles pour mobiliser, structurer, élaborer et utiliser de l’information spatiale sur la biodiversité. Par information spatiale, on entend une information géolocalisée mais aussi une information produite à partir de l’analyse d’images satellites. La formation porte sur la mobilisation et l’élaboration d’informations géographiques sur les thèmes de la biodiversité et de l’environnement. Elle a également pour objectif d’apporter aux participants des compétences dans la conception et la mise en œuvre d’un Systèmes d’Information Géographique (SIG). Le SIG est abordé ici : (i) à un niveau conceptuel permettant d’identifier les informations, les traitements et analyses, et de structurer en conséquence les données ; (ii) à un niveau technique en initiant les participants à l’utilisation d’un logiciel SIG, à la manipulation de données géoréférencées et à l’analyse spatiale. Les objectifs de la formation et pré requis étant de développer et/ou renforcer les compétences des participants dans les domaines de la production d’informations géographiques, de l’utilisation de l’outil SIG et de l’analyse spatiale. Les exemples d’applications sont pris dans les domaines de la biodiversité, de l’écologie et de la gestion de l’environnement. Initier de nouvelles collaborations entre partenaires du domaine. Les participants doivent pratiquer couramment l’outil informatique et disposer de bonnes connaissances en écologie et sur la biodiversité.

Source : Cirad

La Gazette

Publié dans Revue de presse

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