Chemin de fer : Éternels problèmes de la locomotive et la voie

Publié le par Alain GYRE

Chemin de fer : Éternels problèmes de la locomotive et la voie

 

Le centenaire du chemin de fer et le dixième anni­ver­saire de madarail s’est deroulé, hier à Antanimena

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Le chemin de fer constitue une artère cruciale pour la Grande île. Pourtant, il est toujours en difficulté, malgré les efforts entrepris.

 

 

Où en est Mada­gascar railways (Madarail) dans sa phase de redressement du chemin de fer sur l'axe Nord de la Grande île Selon Benjamina Rama­nantsoa, ministre des Transports, en marge de la célébration du centenaire du chemin du fer et celle du dixième anniversaire de Madarail hier à Antanimena, beaucoup de chemins restent à faire, pour mettre la locomotive sur les rails. « La peau neuve du stade des cheminots, tribune centrale, gradins et vestiaires réhabilités, constitue un signe encourageant de ce redressement. Mais le renouvellement des rails, l'importation de locomotive et l'entretien de wagon demeurent encore un travail de longue haleine » a t-il declaré. Quant à l'axe Fianarantsoa Côte Est (FCE), le ministre des Transports se veut encore discret. « Madarail ne s'occupe pas du FCE. Le comité de redressement se penche encore sur le sujet pour dénouer le problème de gestion » souligne t-il.

Patrimoine public

Malgré cette difficulté, Patrick Claes, président du conseil d’administration de Madarail, se veut, par contre, rassurant. « Une centaine de métiers différents comme mécanicien, conducteur et guichetier assurent le bon déroulement du train chaque jour. Une telle situation qui était difficile à imaginer après le déclin du chemin de fer en 1990, victime des décisions politiques diverses. Et la suspension, durant six mois des activités du chemin de fer, après le passage du cyclone Geralda en 1994, n'a pas facilité la tâche » relate Patrick Claes. Ce dernier a ainsi annoncé avec fierté, que la charge moyenne pendant un trajet avoisinait aujourd'hui les 450 tonnes, si elle était de 30 tonnes seulement au début. La durée du trajet entre la capitale et la ville du Grand port a aussi été réduite de 20h en cent ans. Les principales marchandises transportées par les wagons se diversifient également, comme le minerai de nickel, cobalt et la bauxite. « Le transport de passagers reprend également pour assurer le trajet entre Moramanga-Ambaton­drazaka, ainsi qu'Antananarivo- Toamasina » souligne Benjamina Ramanantsoa. Le ministre des Transports signe et persiste aussi que seule la gestion des infrastructures reste la fonction de Madarail. « Le chemin de fer demeure par

contre un patrimoine public » conclut-il.

 

Vonjy Radasimalala

 

Samedi 28 septembre 2013

L’Express

Publié dans Revue de presse

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