Etudes aux USA: 25 lycéens d'Andohalo vont passer les examens
Etudes aux USA: 25 lycéens d'Andohalo vont passer les examens |
Jeudi, 10 Janvier 2013 |
Ces jeunes du lycée d'Andohalo pourront passer bientôt les deux examens qui leur permettront de poursuivre des études aux Etats-Unis, s'ils réussissent à passer les tests. Cette possibilité est offerte par l'école supérieure Lafayette college en Pennsylvanie aux Etats-Unis. C'est grâce au projet Lafayette initiative for Madagascar education (LIME) mis en place par le Pr. David Stifeld issu de cette école supérieure américaine. Le projet s'adresse aux jeunes les plus méritants du lycée d'Andohalo. Ils doivent passer deux examens, le SAT ou les examens pour l'accès aux études supérieures aux Etats-Unis et le TOEFL (Test of English as a Foreign Language) sur la langue américaine. L'année dernière, une lycéenne Rebeka Ramangamihanta a pu passer sans encombre ces deux examens. Elle a donc obtenu une bourse de 4 années au Lafayette college. Sinon, les élèves du lycée d'Andohalo devant passer les examens ont l'avantage d'un bain de langue grâce à la communication quasi-permanente avec 10 étudiants américains de l'école supérieure américaine. Ces étudiants dispensent des formations aux lycéens. Rappelons que la première arrivée d'étudiants de Lafayette college pour soutenir ces lycéens date de janvier 2011. Pour la promotion 2013, la formation prendra fin officiellement ce vendredi 11 janvier à l'espace Andohalo. C'est d'autant plus apprécié dans la mesure où l'enseignement supérieur à Madagascar rencontre de gros problèmes depuis plusieurs décennies. Comme les autres pays africains, il ne consacre pas grand-chose aux études supérieures et à la recherche. En Afrique, les dépenses pour la recherche et le développement représentent seulement 0,3% du PIB. Madagascar est fort probablement en-dessous de cette moyenne. Les dépenses d'investissement pour le ministère de l'Enseignement supérieur sont seulement de 12 milliards Ar en 2013, contre 63,5 milliards Ar pour le ministère de la Santé publique. En fait, l'enseignement supérieur fait partie des secteurs non prioritaires en matière de dépenses publiques. Cette situation ne date pas d'aujourd'hui et continue à se perpétuer. Fanjanarivo |
La Gazette