Filière rizicole: un rendement de plus de 9 t/ha avec des engrais bio

Publié le par Alain GYRE

Filière rizicole : Un rendement de plus de 9 T/ha avec des engrais bio
(18-10-2012) - Sur les 2 millions de riziculteurs recensés dans tout Madagascar, 9% d’entre eux pratiquent le SRI.

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- Rizière -
© AFP



C’est démontré scientifiquement et dans la pratique. L’utilisation des engrais biologiques produits par la société Guanomad contribue au développement de la filière rizicole. Et avec l’adoption du Système de Riziculture Intensive (SRI) et l’utilisation des germoirs biodégradables, le rendement obtenu s’élève à plus de 9 tonnes/ha si la moyenne nationale est de l’ordre de 2 tonnes/ha. C’est le résultat d’une expérimentation menée à Antsahabe, dans la commune rurale d’Ambatomirahavavy, dans la région d’Itasy, dans le cadre du mémoire de fin d’études de Mlle Ramananjanahary Harivony Blandine, du Département Agriculture de l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques.

Surplus de bénéfice. En fait, la finalité de cette étude a été de démontrer que ces engrais biologiques répondent parfaitement aux besoins nutritifs du riz grâce à leurs apports en phosphate naturel. Avec l’engrais Guanomad, la dose optimale de 0,7 tonne/ha a été vérifiée. Le rendement de productivité obtenu s’élève à 9, 28 tonnes/ha contre 7 tonnes/ha pour l’adoption de la SRI. Ce qui rapporte un surplus de bénéfice net d’une valeur de 678 000 Ariary/ha au paysan, d’après cette étude. Par contre, cette même étude révèle que l’engrais Guanotsar répond le mieux à la riziculture parce que le rendement de productivité enregistré a atteint les 9,92 tonnes/ha avec l’utilisation seulement de 0,6 tonne/ha de cet engrais biologique. Ce qui a permis de générer un surplus de bénéfice allant jusqu’à 1 085 000 Ariary / ha pour chaque ménage.

Campagne de vulgarisation. Les effets de ces deux types d’engrais sur le cycle végétatif du riz sont très remarquables, selon les explications de l’impétrante. Ils permettent entre autres, une émission de 20 à 50 talles en moyenne, sans oublier leur capacité de rétention d’eau et d’éléments nutritifs. Son expérimentation a été faite en collaboration avec la société Guanomad, le groupement SRI Madagascar, l’ESSA, le CODEGAZ, la société FFF et le fokontany d’Antsahabe. Notons que la pratique du SRI et l’utilisation à bon escient des intrants surtout biologiques jouent un rôle important dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et le changement climatique. Mais sur les deux millions de riziculteurs recensés, seuls 9% d’entre eux pratiquent le SRI, et ce, sur les 11% de la superficie totale cultivée en riz, d’après les statistiques du Groupement SRI Madagascar. Une large campagne de vulgarisation s’impose ainsi.

Navalona R.

Midi Madagascar

Publié dans Revue de presse

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M
je suis content si ils arrivent à augmenter la production de riz car j'adore ça !!!
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M
pour mes mangeurs de riz c'est une bonne nouvelle !!!
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