IFM : Dox... Vers quel ailleurs

Publié le par Alain GYRE

IFM : Dox... Vers quel ailleurs

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Hommage à Dox dans toutes les formes de l’art, la danse, le chant et la déclamation

 

Quand les jeunes artistes rendent hommage à Dox, ils utilisent la danse

et la musique pour les accompagner dans ce voyage vers l'autre Monde.

 

Dox, Jean Verdi Salomon Razakandrainy de son vrai nom, suscite toujours autant d'intérêt. On célèbre cette année le centenaire de sa naissance. Au CGM comme à l'IFM samedi matin, le spectacle poétique fait salle comble. « Sambo ho aiza ... / Vers quel ailleurs » dans lequel il évoque le thème de l'exil en faisant référence au passage éphémère de l'homme sur terre, a été le thème choisi par ses fils Elie Ramasindraibe et Dédé Sorajavona.

Cette fois, le spectacle poétique utilise la danse et la musique pour accompagner ce voyage dans l'univers de Dox. Les jeunes poètes du Cercle des poètes et écrivains Sandratra, les danseurs de la compagnie Rary et d'autres poètes à leurs heures perdues, se sont succédé sur la scène de l'IFM pour donner vie aux œuvres de cet « éminent écrivain et musicien malgache, né en 1913 ». Un moment assez spécial.

Sur scène, dans un coin, le groupe d'Elie Ramasin­draibe distille une musique qui a créé une ambiance propice aux pérégrinations de l'imagination et des rêves. Tantôt jazzy, tantôt au rythme du pays, les mélodies viennent parfois renforcer le côté lugubre de ce monde angoissant et sombre dans lequel le poète invite l'assistance. L'horizon s'éclaircit quand le poète parle d'amour ou chante l'être aimé. La musique devient dansante pour accompagner cette embellie.

Les poèmes sont traduits en français sur écran géant permettant au public non malgachophone d'apprécier la grandeur de ce poète malgache. Mais les poèmes sont aussi déclamés en français. Et parfois, ils s'accompagnent de pas de danse. Contemporaine, certes, mais la poésie déborde aussi

d'images et de métaphores dans son langage du corps.

Et à chacun sa manière de rendre hommage à Dox. Les textes sont tantôt chantés, tantôt slammés. Les uns sont rêveurs, d'autres sont admiratifs. Les plus expressifs vont jusqu'à improviser une mise en scène pour donner plus d'épaisseur à sa performance. Pour un seul résultat, partager ces émotions portées par les œuvres de Dox.

 

 

Domoina Ratsara

 

Lundi 21 octobre 2013

L'Express 

Publié dans Revue de presse

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