Is'art: Parany chapardeur de lumière

Publié le par Alain GYRE

Is'art : Parany chapardeur de lumière

1-art.jpg

 

L’exposition de Parany met au premier rang le rôle du jeu de la lumière pour l’ambiance finale ressortant de ses clichés

Des photographies qui font évader vers un ailleurs aux ambiances et à l'intensité sincères sont exposées à l'Is'art Galerie Analakely. Parany propose ses clichés.

1invition_vernissage_Parany.jpg

Parany expose ses clichés photographiques en couleur et en noir et blanc à l'Is'art Galerie Analakely, depuis hier. « Ça ressemble à une partie de cache-cache entre la lumière et moi », résume t-il. C'est celle qui est naturelle qu'il préfère bien sûr. Mais il peut s'inviter magistralement sur une lueur nocturne d'une ampoule tungstène. Dès qu'il se trouve derrière son objectif, dans les conditions qu'il estime optimales, il entre dans un genre d'état second. On peut le supposer chanter dans la tête Zephyr song des Red Hot Chilli Peppers à chaque pose qu'il fait. « Mazava », assez direct, est l'intitulé de l'exposition. Le visiteur sera servi par un vidéo projecteur et verra défiler un « clébard » pensif, au bord de l'immensité du grand bleu, un piqué renversant sur les pas d'un briquetier, une foule hagarde comme happée par les derniers jets du soleil couchant. Le tout sur des airs balladeurs et embrasés de Rudimental et de Télépo­p­musik. Pour Parany, le quotidien est tout simplement un présent béni. Après avoir vu son exposition, le commun des mortels considérera, d'un autre œil l'escalier d'Antaninarenina ou le quartier d'Isoraka.
Ambiance reine
En autodidacte confirmé, le photographe possède une marge de manœuvre illimitée dans sa démarche.
« Apprendre la photo, c'était grâce à des conseils et du terrain avec des spécialistes comme Lalandy, Rijasolo … », explique t-il. Ce qui fait que ses clichés baignent dans une sincérité poussée jusque dans ses ultimes retranchements. Aucune étrangeté, tout dans l'ambiance d'une composition millimétrée. Son sujet, la lumière, devient, dès lors, un personnage à part entière. Ensuite, c'est sa manière de se détacher et de ne laisser que son objectif dans l'histoire racontée qui frappe dans son style. La particularité, son exposition tente de s'émanciper des vieilles habitudes. Pas de grands tirages accrochés au mur devant lequel le visiteur agit seul avec ses interprétations. Le vidéoprojecteur projette des images montées et tout le monde regarde la même chose au même moment. C'est une installation à savourer comme un concert à ciel ouvert.
« Quand vous allez à un spectacle, c'est toujours mieux avec des amis ». C'est donc l'effet recherché. « Mazava » sera à l'Is'art Galerie Analakely jusqu'au 30 janvier.

Maminirina Rado

Vendredi 11 janvier 2013

L’Express

Publié dans Revue de presse

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
R
merci pour ces informations fort utiles et aussi pour nous avoir fait partager ton enthousiasme qui force l'envie de découvrir ce spectacle. Je pense aussi qu'être plusieurs nous permet de<br /> ressentir les choses différemment et aussi de pouvoir échanger ensuite nos impressions, ce qui est le plus enrichissant dans tout spectacle. Le pourquoi du "j'ai aimé" ou "non, pas terrible".<br /> Chacun apporte finalement un élargissemnt de notre vision et nous empêche d'être trop directive dans nos affirmations et nos choix, parfois un détail nous a échappé et c'est cela qui fait justement<br /> toute la différence des interprétations.<br /> Merci pour cette enjouement et ce partage<br /> bisous<br /> régine
Répondre