Jeanot et Lalao Rabeson sublîmes

Publié le par Alain GYRE

CC Esca : Jeanot et Lalao Rabeson sublimes

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Lalao Rabeson a fait une incursion au Dôme RTA, samedi

Le CC Esca a vécu une communion parfaite avec la musique grâce à Lalao et Jeanot Rabeson, dimanche. La magie que seuls les sphinx de leur trempe peuvent assurer.

Ils ont toujours aimé la scène. Le public du Cc Esca Antanimena l'a bien vu, dimanche après-midi. Un concert espéré depuis des années et apparemment plus du côté de la chanteuse. « Est-ce que vous aimez la manière dont j'ai chanté Dites-le si vous n'aimez pas, je n'aimerais pas si vous ne faites que subir », lance Lalao Rabeson du haut des planches. La salle s'amuse à lui répondre. Il faut savoir que, même si c'est un concert pour « vieux », l'ambiance était aussi fraîche que la rosée matinale. L'état d'esprit de Lalao Rabeson se lit sur son visage gai, pétillant et élégant.
Elle affiche un moral aussi solide que du béton, alors, ses chansons s'en trouvent plus que bonifiées. Elle y ajoute, ensuite, sa puissance vocale, un timbre unique et voilà que la salle s'ouvre sur un paysage tendre aux couleurs sépias. Au piano, Jeanot Rabeson montre son savoir qui lui a permis de gagner le respect sur ses terres.
En communion
« Oh ce piano » a été chanté en communion avec les spectateurs. Qui, étonnamment, appartenait à toutes les générations. « Oh ce piano » a permis aux deux Rabeson de démontrer la cinquantaine d'années passées auprès de la musique. Magique, puissante, simple, la manière dont la chanson a été chantée est un vrai cas d'école.
Le Cc Esca, durant presque tout le concert, a chanté ensemble avec la diva qui a fini par crier « Allez, c'est maintenant à moi de vous applaudir » de son micro. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, les morceaux comme« Matokia », « Ny fitia », « Jereo anie » et bien d'autres ont parachevé le tableau.
Cela fait bien longtemps qu'un tel haut niveau de musique ne s'est montré sur la scène du Cc Esca. « Je ne sais pas quand je vais revenir alors il faut en profiter », souligne Lalao Rabeson. Alors, sans demander plus, le public a suivi le duo et ses musiciens à travers leurs mélancolies, leurs joies et leurs peines traduits en chanson.

Maminirina Rado

Lundi 29 octobre 2012

L’Express

Publié dans Revue de presse

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