2014-10-11 Les Malgaches élisent les membres du CNPD

Publié le par Alain GYRE

Les Malgaches élisent les membres du CNPD

 

11.10.2014

Notes du passé

 

.1er octobre 1973 : Mac Namara, président de la Banque mondiale, ainsi que sa suite constituée de six personnalités, ont un entretien d’une quarantaine de minutes, à Ampahibe, avec le chef du gouvernement. Le général de division Gabriel Ramanantsoa est, à l’occasion, entouré de quelques ministres et autres personnalités.

 

• 2 octobre : Au terme d’une mission qu’elle a faite dans la Grande île, une délégation scientifique de l’OUA, dirigée par le Pr Sabryriade Morces, quitte Antananarivo où elle a eu des entretiens notamment avec le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, le directeur de la Population, le chef du service de l’Éducation nutritionnelle, le directeur de la Statistique agricole et des responsables de l’Université de Madagascar.

 

• 3 octobre : Didier Ratsiraka, ministre des Affaires étrangères, prononce à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, « un discours très applaudi » dans lequel il déplore notamment la paralysie de l’ONU devant les crises graves et les problèmes cruciaux que connaît le Monde.

 

• 5 octobre : La délégation malgache, conduite par l’ambassadeur Jules Razafim­bahiny, est rentrée à Antananarivo de Dar-es-Salam où s’est tenue une conférence ministérielle africaine sur le commerce, le développement et les problèmes monétaires.

 

• 6 octobre : Le Conseil supérieur de la magistrature, dont le chef du gouvernement est le président, siège pour la première fois depuis sa création qui remonte à juillet 1973. Ce Conseil est appelé à statuer sur les intégrations indirectes dans le corps de la magistrature, à devenir le seul organe habilité à dresser le tableau d’avancement des magistrats, à être consulté sur les recours en grâce en cas de crimes devant entraîner la peine capitale à leurs auteurs, à donner son avis sur les questions concernant le statut de la magistrature et l’administration judiciaire.

Le même jour, le nommé Babylon Michel, condamné à trois mois de prison avec sursis, à la suite de l’affaire du 13 mai 1973, est expulsé du territoire malgache pour menace à l’ordre public.

 

• 18 octobre : À son retour de New York, le ministre des Affaires étrangères déclare notamment devant la presse : « Les conflits armés actuels du Moyen-Orient ont motivé ma présence dans la patrie ; Madagascar soutient les Arabes car ceux-ci luttent pour récupérer leurs territoires annexés de force par Israël ; il n’est pas question d’imiter machinalement quelques États africains qui ont déjà coupé leurs relations diplomatiques avec Israël ; il appartiendra au gouvernement de se prononcer d’une façon précise sur cette question si cela est nécessaire.»

 

• 12 octobre : À huit jours des scrutins du 21 octobre 1973, les candidats au Conseil national populaire sur le développement (CNPD) débutent leur campagne électorale.

 

• 13 octobre : Avant de quitter définitivement la Grande île, Jacqueline Granger, représentante-résidente du PNUD, prend officiellement congé du chef du gouvernement.

 

• 19 octobre : Le gouvernement décide de rappeler tous les membres de l’ambassade malgache en Israël et d’inviter le gouvernement de Tel-Aviv à faire de même en ce qui concerne le personnel de sa représentation à Antananarivo.

 

• 21 octobre : Dans toutes les provinces, les électeurs vont massivement aux urnes pour choisir leurs représentants au CNPD. Les résultats prouvent le succès des partis AKFM, Monima, Vonjy et surtout des « sans-parti ».

 

• 25 octobre : Le colonel Richard Ratsi­mandrava, ministre de l’Intérieur, donne une importante conférence de presse où il fustige les détracteurs du régime. Il déclare que la révision des listes électorales à la veille du

21 octobre, a permis de découvrir un nombre considérable d’électeurs fictifs portés sous l’ancien régime sur les anciennes listes.

 

• 30 octobre : Dans un communiqué de presse, Philibert Tsiranana, président national du Parti social démocrate (PSD) et André Resampa, leader de l’Union socialiste malgache (USM) annoncent leur volonté de

réaliser un rapprochement entre les deux partis, dans le but officiel de promouvoir le socialisme dans la Grande île.

 

Pela Ravalitera

L’Express

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