Conte: Les trois vieillards et la petite Rafahendry

Les trois vieillards et la petite Rafahendry.
Un jour, une femme qui, en sortant de sa maison, vit trois vieillards aux longues barbes blanches qui étaient assis devant sa porte. Elle leur dit :
- « Je ne vous connais pas, mais vous devez avoir faim, s’il vous plaît entrez et je vous donnerai quelque chose à manger .
- Vos enfants sont à la maison ?
- Non, ils sont sortis
- Alors, nous ne pouvons pas entrer ».
La femme raconta son aventure aux gamins dès leur retour de l’école. « Dis leur que nous sommes rentrés à la maison, maman, et invite-les à entrer ! »
La femme sortit et renouvela son invitation.
« Nous n’entrons jamais ensemble dans une maison », répondirent-ils.
Un des vieillards expliqua :
« Son nom est RICHESSE », dit-il en indiquant un de ses amis et lui, c’est SUCCES ; moi, je suis AMOUR ». Puis, il ajouta : Retourne chez toi et discute avec ta famille pour savoir lequel d’entre nous voulez-vous dans votre maison.
La femme retourna chez elle et rapporta tout à sa famille :
« Comme c’est étrange !» s’exclamèrent les enfants.
« Puisqu’il faut choisir, nous allons inviter RICHESSE ! ».
La mère ne fut pas d’accord.
« Pourquoi n’inviterions-nous pas SUCCES ? Votre père dans les affaires, en aurait bien besoin…
La plus petite, Rafarahendry, qui suçait encore le pouce, s’exprima à son tour :
« Veux mamours, veux mamours… »
Les parents fondirent devant tant de câlinerie enfantine et la mère sortit inviter « AMOUR » à entrer.
AMOUR se leva et commença à marcher vers la maison. Les deux autres se levèrent aussi et le suivirent.
Etonnée, la femme demanda à RICHESSE et SUCCES :
« Vous venez aussi. Mais j’ai invité AMOUR seulement ! »
Ensemble, les vieillards lui répondirent :
« Si vous aviez invité « RICHESSE » ou « SUCCES », les deux autres seraient restés dehors mais puisque vous avez invité « AMOUR » : partout où il va, nous sommes là ! »
Partout où il y a de l’Amour, il y a aussi de la Richesse et du Succès !
Et c’est ainsi que l’amour, la richesse et la succès demeurèrent dans le foyer de la petite Rafarahendry.
"Angano,angano | « il y a contes et contes |
Arira, arira | Balivernes et balivernes ! |
Izaho mpamaky… | Amoi, de casser la calebasse… |
Ny vaotavo | Censée contenir les bonnes aroles ! |
Ianareo mpihaino » | A vous, d’en retenir l’essentiel » |
Souhaits du narrateur :
- Que la Paix prenne place là où il y a « Douleur »,
- Que « la Compréhension, la Patience et la Force » prennent place là où il y a « Fatigue », ou « Epuisement »
- Que « une Confiance Renouvelée » prenne la place du « Doute »…
- Que « l’Amour et le Courage » fortifient le cœur et la Crainte