Similitudedes rites et coutumes des anciens Egyptiens et des Malgaches

Publié le par Alain GYRE

Ethnologie et Religion : Similitude des rites et coutumes des anciens Egyptiens et des Malgaches

     

 

Mardi, 29 Janvier 2013

Le professeur Rabi dont les travaux ont établi l'origine hébraïque des Malgaches continue de nous partager le résultat de ses recherches.

En Abib 1875 av J.C, Jacob descendit en Egypte. Les enfants d’Israël, ce peuple nomade y trouvèrent une société polythéiste fortement structurée et hiérarchisée.

Après 430 ans d’esclavage, YHWH se souvint de son peuple, de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob : (Genèse 17 :11) : «Vous vous circoncisez ; et ce sera un signe d’alliance entre moi et vous ». C’est le « mamora» mot hébreu prononcé en Egyptien où les L sémites deviennent R. Ce « brit milah » hébreu est accompagné à Madagascar par le rite de purification égyptienne, l’offrande de l’eau sacrée. (voir les textes des rituels de la tombe de Ramses IX accomplis par les prêtres-sem)

La sortie d’Egypte en Abib 1445 av JC est la démonstration de la puissance du Dieu de Jacob, sans aide matérielle, sans avoir eu à sa disposition le moindre moyen de lutte ou de défense. En sortant du pays d’Egypte de la maison de servitude, les enfants d’Israël parlaient encore la langue égyptienne et conservaient la philosophie mitsraïm : le vieux hébreu « ranu maim » veut dire de l’eau, c’est le mot malgache « ranomamy » de l’eau pure. La combinaison de Râ et de Nou a produit Ra-Nou, « rano » en malgache de l’eau. Le mot Annu, héliopolis en grec, « ON » lire « one » en hébreu est le lieu où ceux qui venaient de mourir se réunissaient « Ambondrombe » rendez-vous des morts. Ce mot hébreu décrivant la philosophie égyptienne est conservé en malgache « ambavaôna » au seuil de ON, au seuil de la mort.

En outre, il est à noter que l’union du dieu Gab et de Nout a engendré le dieu Râ, Ra-Gaby en malgache.

Les Egyptiens n’enterraient pas les cadavres mais les plaçaient sur des lits où leurs têtes étaient dirigées vers l’Est (Abtet en égyptien). Ce rite avait pour raison d’attendre le Utchat, le levé du soleil, après son voyage nocturne selon ce qui est écrit dans « le livre des cavernes » de la tombe de la Reine Taousert. Les fouilles en Samarie ancienne, effectuées par les chercheurs allemands « Ausgrabung in Samaria », reportaient que les têtes des squelettes étaient aussi dirigées vers l’Est exactement ce que font les Malgaches en enterrant leurs morts : leurs têtes dirigées vers l’Est. Les Malgaches ne savaient pas jusqu’ici que ce rite était égyptien. (Voir par exemple : le Papyrus du Scribe royal Hunefer et le Papyrus d’Ani).

Après décomposition du cadavre, les Malgaches réunissaient les ossements « fanangonana taolana », c’est le Tchemt Kessu égyptien, en souvenir d’Osiris. En effet, la légende d’Osiris nous relate qu’Isis réunissait les ossements d’Osiris son mari que Seth a éparpillés dans toute l’Egypte. Ce rite garantissait la résurrection des morts selon la philosophie égyptienne. C’est exactement le Likut Atsamot pratiqué en Israël, qui a commencé en Abib 1445 av JC (Mars - Avril). (Exode 13 :19) : « Moïse prit avec lui les os de Joseph ; car Joseph avait fait jurer les fils d’Israël, en disant : Dieu nous visitera, et vous ferez remonter avec vous mes os loin d’ici ». (La Sainte Bible - Louis Segond).

Tout comme le soleil, le mort doit traverser le ventre de la déesse Nout =Nut connue sous le nom de « Dame du ciel et des étoiles », « mère du soleil », la tête en avant, donc tournée vers l’Ouest, d’où le rite de changer la direction des têtes de l’Est vers l’Ouest (Amentet). C’est l’explication pourquoi les têtes des ossements sont tournées vers l’Ouest : c’est le retournement des morts à Madagascar « famadihana ».

Les Egyptiens et les Malgaches croient qu’ils deviennent dieux après leur mort et héritent le titre soit d’Osiris soit de Toum. C’est ainsi que les Pharaons Pepi et Unas deviennent Osiris Pu Unas et Osiris Pu Pepi (Pu est le verbe être). A la XVIII dynastie, on utilisait le Toum, le père d’Osiris, c’est ce qui est d’usage à Madagascar.

Malgré l’unicité des rites et coutumes des anciens Egyptiens et des Malgaches, trois preuves irrécusables démontrent que les Malgaches ne sont pas Egyptiens. Le nouvel an hébreu, c’est le nouvel an malgache, et le sang sur la porte qui est une coutume avant la sortie des hébreux du pays d’Egypte, c’est une coutume malgache (Tantara ny Andriana) ; la prophétie sur les 430 ans de séjour en Egypte :

-Le nouvel an hébreu a été proclamé par YHWH en Egypte en Abib 1445 av.JC, XVIII dynastie (Mars –Avril) selon (Exode 12 :1) : « YHWH dit à Moïse et à Aaron dans le pays d’Egypte : Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l’année ». C’est le nouvel an malgache, c’est le « VOLASIRA » ou « ABIBY » ; changé en « ALAHAMADY » par le Roi Andrianampoinimerina en 1805 pour des raisons politiques.

-Le sang que les Hébreux mettaient sur les deux poteaux et sur les linteaux des maisons lors de la sortie d’Egypte est toujours pratiqué par les Malgaches jusqu’à ce jour, malgré les représailles sanglantes des Français en 1896.

-Il est à noter que les 430 ans d’Israël en Egypte prophétisent la venue du Messie chez le fils de notre pays à partir de la capitale (je dis bien « fils ») après décodages. Ici, il ne s’agit pas de la Guématria usuelle mais c’est un décodage secret et jusqu’ici non exploité.

Recueillis par Patrice RABE

Midi Madagasikara

Publié dans Revue de presse

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L
Es qu on peut avoir un contact avec RABI SVP...<br /> MERCI BCP
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M
instructif
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N
Vraiment intéressant l'article merci !
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