Poème: Il est cinq heures à Miandrivazo - Henry de Maculi

Il est cinq heures à Miandrivazo
Plus d’électricité, le gros ventilateur
S’arrête brusquement, il est juste cinq heures.
La nuit n’est plus si noire et la vie voit le jour
Dans un concert de coqs à rendre à moitié sourd.
Je tire le rideau, rejoint la moustiquaire,
Et j’écoute, allongé, tous les bruits de la terre,
Une porte qui s’ouvre, un poussin qui pépie
Quelques mots murmurés,… le sommeil s’est enfuit…
Henry de Maculi (septembre 2016)