Poème: LE BAOBAB
/image%2F1287026%2F20210205%2Fob_451943_1-allee-des-boababs.jpg)
LE BAOBAB
Je reste plantée, bouche bée
Eblouie comme tout enfant
Je contemple cette longue allée
Où se dressent des géants
Ces arbres en forme de bouteille
Me narguent avec leurs grands bras
J’me sens petite, je m’émerveille
Devant ces gros troncs près de moi
Cher baobab, que dois-je faire ?
Pour être au-dessus de toi ?
Tu pousses, il paraît à l’envers
Mais franchement, je ne le crois pas
Gros baobab quel âge as-tu ?
Des centaines d’années je crois
Les autres arbres ont disparu
Mais toi, tu es toujours là
C’est bientôt la fin de journée
Des touristes munis d’appareils
Sont tous venus te mitrailler
Sous le coucher du soleil
Beau baobab, je me sens si fière
De voir tes photos partout
Tu nourris des familles entières
Dans cette région loin de tout
De tous les arbres de la terre
Pour moi, tu es le plus beau
Surtout quand ton feuillage est vert
Tu es le roi des végétaux
Blandine Jacquet Johasy