Poème: LE BAOBAB

Publié le par Alain GYRE

 

LE BAOBAB

 

Je reste plantée, bouche bée

Eblouie comme tout enfant

Je contemple cette longue allée

Où se dressent des géants

 

Ces arbres en forme de bouteille

Me narguent avec leurs grands bras

J’me sens petite, je m’émerveille

Devant ces gros troncs près de moi

 

Cher baobab, que dois-je faire ?

Pour être au-dessus de toi ?

Tu pousses, il paraît à l’envers

Mais franchement, je ne le crois pas

 

Gros baobab quel âge as-tu ?

Des centaines d’années je crois

Les autres arbres ont disparu

Mais toi, tu es toujours là

 

C’est bientôt la fin de journée

Des touristes munis d’appareils

Sont tous venus te mitrailler

Sous le coucher du soleil

 

Beau baobab, je me sens si fière

De voir tes photos partout

Tu nourris des familles entières

Dans cette région loin de tout

 

De tous les arbres de la terre

Pour moi, tu es le plus beau

Surtout quand ton feuillage est vert

Tu es le roi des végétaux

 

Blandine Jacquet Johasy

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article