Album: Madagascar. La grande île secrète

Publié le 11 janvier 2021 par Alain GYRE

Madagascar. La grande île secrète

Françoise Raison-Jourde

Pierrot Men

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Cultura

Ile discrète, voire secrète, Madagascar fait quelques brèves apparitions dans notre actualité. C'est alors pour évoquer une nature séduisante, étrange, à l'écart des grands chemins du tourisme, ou pour découvrir une capitale submergée par de pacifiques manifestants. On dit alors la pauvreté, le besoin crucial où sont paysans et petit peuple urbain d'être aidés. Puis l'île s'absente à nouveau.
C'est au détour de certains lieux que la Grande Ile se laisse voir. Une diversité biologique rare, mais très menacée, des pierres précieuses exportées sans contrôle vers l'étranger... Restent deux permanences le mariage du riz et de l'eau sur les terrasses où se joue le réel, une capitale peu tropicale, lieu de mémoire d'une monarchie et d'une colonisation, où chacun pense rang et honneur familial. Réserve, intuition du temps lent, sensibilité aux liens entre humains sont la marque des photographies rassemblées ici, qui ont le talent rare de nous introduire à l'imaginaire malgache.

Quelques photographies de Madagascar La grande île secrète

Tananarive, 2000. Coucher de soleil sur la haute ville.

Soatanana, 2001. Village des gens du Réveil (d'origine luthérienne) tout le monde s'habille en blanc. On s'apprête à entrer dans l'église une bible ou un enfant près du cœur.

Tananarive, 2000. Les combats de coqs ont lieu tous les samedis et dimanches.

Vers Antsirabe, 2000. Travail matinal du riz.

Mananjary, 1998. Cette femme rentre chez elle après avoir lavé son linge à l'embouchure du fleuve. Le brouillard est provoqué par les brûlis.

Tamboho (clôture traditionnelle faite de terre). Je photographiais cette silhouette d'enfant qui jouait au cerf-volant. Et cette vieille femme passait à ce moment là.

Morondava, 1998. Cette femme descendait d'une charrette. elle venait juste de chiquer du tabac. J'avais mon 24 mm, j'ai fait ma photo sans viser. C'est un coup de chance.

Fianarantsoa 1997. Mon ami photographe Dany Be chez le coiffeur il voulait de faire "la boule à zéro".

Fianarantsoa, 2000. Après la pluie...

Fianarantsoa, 1989. En général on tue le cochon à domicile et on le transport ensuite.

Ambositra, 1994. Chercher de l'eau à la fontaine, lieu de rencontres et de bavardages, est l'un des grands plaisirs des enfants malgaches.

Fianarantsoa, 2000. Cet enfant vient d'être circoncis. On fête l'événement en chantant et en dansant.

Manakara, 1997. "Le garagiste" je venais pour faire réparer ma voiture. Cet homme s'est arrêté quelques secondes pour me regarder passer avec son patron. C'était un grand cadeau...

Vers Antsirabe, 2001. Reflets de paysans dans une rizière.

Majunga, 2002. J'étais avec elles avec mon 35 mm Après avoir fait la photo, une grosse vague m'a fait tomber dans la mer. Le Leica est foutu... ma photo est sauvée!

Fianarantsoa, 1998. Scène de départ.

Fianarantsoa, 1989. Gardien de nuit.

Antsirabe, 1989. Cet homme attend ses clients qui mangent au restaurant.

Fianarantsoa, 2001.

Fianarantsoa, 1989. Au cimetière des wagons, un enfant joue au train.

Fianarantsoa, 1999. "Les oubliés" Dans les grandes villes, les jeunes mandants se font de plus en plus nombreux. Certains par jeu, d'autres par nécessité. On les appelle les "4 mis".