Poème: ODE POUR LAURE FAVRE-KHAN - MAX RANDRIANTEFY
Je connaissais LAURE FAVRE-KHAN qui m’avait été présentée lors de son passage à ANTANANARIVO. C’est une jeune femme très sympathique à qui j’avais donné des cours de tennis, elle était d’un tel enthousiasme communicatif pouvant transformer la solennité d’un cours en champ de retrouvaille récréative. En gage d’amitié, elle m’avait invité pour son concert de piano classique donné au CCAC et là…

ODE POUR LAURE FAVRE-KHAN
Dans le silence d’une scène quasi irréelle
On peut entendre voler les soupirs des fées
Un public oppressé par l’attente de sa destinée
Regarde bouche bée la messagère de l’éternel.
Vêtue de noir comme la nuit de nos tourments,
Cet ange venu d’ailleurs est là…qui l’eut cru ?
Belle et altière comme jamais la femme ne fut,
LAURE notre guide fugitive vers le firmament.
Et la musique oint de ses effluves enchantés
Les oreilles mélomanes qui ont la grâce des Dieux.
De pouvoir faire partie d’une divine épopée
Par une incursion passagère aux royaumes des cieux.
Quand les notes sublimes s’égrenaient dans la nuit
Par des envolées de mélopées extatiques
M’envoyant dans des sommets non atteints jusqu’ici
Pour me languir de bonheur dans ces sons magiques.
Et alors mon âme voguait à travers les étoiles
Où la terre n’est plus qu’un point de l’infini
L’univers des vers fut la porte du Paradis
Et la divine musique était son noyau astral.
Une descente en doigté qui se fit en douceur
Me réveilla enfin de ma bienveillante torpeur
Ebaubi du transport d’un piano enchanteur
Par la magie d’une ode qui va direct au cœur.
MAX RANDRIANTEFY