Risque imminent de cyclogenèse

Publié le par Alain GYRE

Risque imminent de cyclogenèse

 

L’amas nuageux, à 500 kms situé à l’Est de Madagascar est surveillé par le service de la Prévision météorologique à Ampandrianomby.

03.02.2017

Deux à trois cyclones sont attendus avant fin mai. Le premier pourrait se former d’ici la fin de semaine, près de Madagascar.

Un cyclogenèse en vue, à quel­ques centaines de kilomètres des côtes de Madagascar. Le bassin Sud-Ouest de l’océan Indien semble enfin se réveiller. Un amas nuageux est, actuellement, surveillé de près dans l’océan Indien. Hier, il a été localisé non loin de la Grande île, à 500 kilomètres à l’Est des côtes de Sambava et dans le nord des îles Mascareignes, selon Solonomenjanahary Andrianjafinirina, chef de service de la Prévision météorologique à Ampandria­nomby, hier. La Météo France La Réunion indique que « les chances » de formation d’une tempête tropicale modérée sur le bassin, au cours des 5 prochains jours, sont « à 90%, très importantes ». Sa trajectoire et son intensité restent encore incertaines.

« Soit, il continue sa direction vers le Sud-Ouest et touchera Farafangana, la partie Sud-Est de la Grande île. Soit il se déplace vers le Sud et touchera l’île de La Réunion. Son intensité est encore floue, mais si nous sommes bien préparés, ses dégâts pourront être minimes », ajoute Solonomenjanahary Andrianjafinirina.

La saison cyclonique de 2016 et 2017, dans le bassin Sud-Ouest de l’océan Indien, ne s’achèvera qu’à la fin mai. Avant cette date, la formation de deux à trois cyclones est encore attendue, comme l’a confirmé Solo­nomenjanahary Andrianjafi­nirina.

Évolution

Il serait également probable que la saison cyclonique s’étende. En 2016, par exemple, deux systèmes atypiques et « hors saisons » ont rôdé autour de la Grande île. Abela, en juillet et Bransby, en octobre.

Par ailleurs, le directeur général de la Météorologie, Samueline Rahariveloarimiza, souligne l’évolution des conditions atmosphériques, ce qui est favorable à la formation de précipitations. « Ce qui est sûr, c’est que nous allons bénéficier de la pluie. Au moins, nos champs de culture seront arrosés », explique-t-elle. Toutefois, hier et ce jour, nous avons encore recours à des opérations de pluie provoquées. Les techniciens se sont envolés sur les ciels de Manjakan­driana, Andekaleka, Tsiazom­paniry et Alaotra Mangoro, depuis hier. « Ces opérations sont nécessaires dans la mesure où nous avons encore besoin de remplir les barrages », renchérit ce directeur général de la Météorologie.

En ce mois de février, la quantité des précipitations sera encore inférieure à la

normale. En mars et avril, on attend à ce que cette quantité soit normale ou supérieure à la normale, surtout pour la partie Est de la Grande île.

Miangaly Ralitera

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