Les industries textiles pour plus de liberté

Publié le par Alain GYRE

Les industries textiles pour plus de liberté

Les industries textiles pour plus de liberté

foto coton

18.01.2016

Plutôt discrètes par rapport aux industries manufacturières locales, les industries textiles de la Grande Ile ont déballé leurs perspectives pour 2016.

Un meilleur environnement. Les industries textiles locales souhaitent une amélioration des conditions de travail afin de développer l’esprit d’entrepreunariat à Madagascar. D’après les explications de Christian Malsch, gérant d’une des plus grandes filières textiles à Madagascar, les industriels ont besoin d’espace et de liberté pour pouvoir développer leur esprit d’entreprise dans un cadre juridique qui assure la protection des biens et des personnes.

« Plus de liberté et moins d’entraves administratives » sont également réclamées par les industries textiles. Une réclamation qui entre dans le cadre financier, imposant ainsi aux industries locales de lourdes taxations, malgré l’instabilité de la monnaie, le développement du secteur informel et la concurrence chinoise, très importante dans le domaine du textile et qui réduit la clientèle.

Une prise à bras le corps du problème des importations frauduleuses et de la fourniture en électricité est souhaitée par les opérateurs du textile.

Développement en douceur

Un des plus grands problèmes de l’industrie textile réside dans la faiblesse du pouvoir d’achat des Malga­ches. En effet, depuis plus de cinq ans, les Malgaches tendent à acheter les produits chinois et les friperies, moins chers et abondants sur le marché. Une tendance qui nuit aux industries textiles, dont les produits sont déjà consommés par une clientèle minoritaire.

Cependant, d’après les données de l’Instat, les produits textiles malgaches ont généré 1 200 milliards d’Ariary en 2014. Les industries textiles contribuent également à la création d’emplois, avec l’exploitation de la filière coton.

D’après les explications de Christian Malsch, une légère amélioration du marché est observée en 2015, surtout dans l’activité couverture, laminée par les importations illégales et

sous facturée depuis 20 ans. Mais il a enregistré une légère augmentation en 2015.

« Les secteurs linges de maison et linges de toilette sont restées stables », affirme le gérant.

Tiasoa Samantha

http://www.lexpressmada.com/

Publié dans Economie

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