Le lac Anosy en quelques phrases

Publié le par Alain GYRE

Le lac Anosy en quelques phrases

22.12.2017 Notes du passé

Lorsque Radama Ier monte sur le trône en 1828, il initie son peuple à la civilisation moderne. Et s’il accueille bien les Européens, il ne le fait pas sans intérêt. Il attend d’eux des enseignements profitables, des armes pour vaincre, ainsi que tous les moyens propres à asseoir sa domination et à l’étendre jusqu’à la mer, conformément à la politique définie  par son grand monarque de père, Andrianampoinimerina. Il fait alors appel à des initiateurs européens, en dosant avec habileté les influences anglaises et françaises qui agissent autour de lui pour la prépondérance, et il joue avec finesse de leurs querelles et de leurs rivalités.

Sous la colonisation, un petit port est créé  pour permettre une promenade dominicale sur le lac.

C’est ainsi que débarquent à Antananarivo des missionnaires protestants pour ouvrir des écoles, fixer la langue malgache, mais aussi des entrepreneurs en construction, des charpentiers, menuisiers, ferronniers, tanneurs-cordonniers, tandis que des ateliers de fabrication de poudre s’ouvrent…

À ce propos, Radama Ier crée au nord-ouest de Mahamasina, le lac artificiel d’Anosy au milieu duquel se trouve un îlot où il fait construire une poudrière, pour éviter un éventuel incendie accidentel en pleine ville où les maisons sont en bois. Une partie de la poudre est fabriquée par un atelier installé sur la corniche d’Isoraka.

Le Monument aux morts, dominé par « l’Anjely mainty », comme l’appellent les Tananariviens.

Son épouse et successeure, Ranavalona Ire, fait raser la poudrière pour y créer une « résidence de villégiature ». Enfin, sous la colonisation un port est bâti sur l’une des rives du lac, du côté est.

Texte : Pela Ravalitera - Photos : Archives personnelles – Agence nationale Taratra

http://www.lexpressmada.com/blog/notes-du-passe/le-lac-anosy-en-quelques-phrases/

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