Michèle Rakotoson: 300 livres pour la bibliothèque nationale
Michèle Rakotoson: 300 livres pour la bibliothèque nationale
(19-04-2013) - « Un pays qui ne lit pas est un pays détruit ». Une phrase qui en dit long que l’écrivaine malgache Michèle Rakotoson a déclaré vendredi.
Michèle Rakotoson entourée de la ministre Elia Ravelomanantsoa et Rahetilahy, directeur de la Bibliothèque Nationale
© Ministère Culture et Patrimoine
Ce n’est qu’une partie de sa collection privée que l’écrivaine a donné pour être consulté par le public à la Bibliothèque Nationale à Anosy. Des livres qui ont forgé sa connaissance, selon ses dires, et qu’elle veut partager aux malgaches.
« Les livres pour les élèves et les chercheurs à Madagascar sont insuffisants, c’est pourquoi je les mets à la disposition de tous. D’ailleurs, ces livres vont aussi aider le peuple à comprendre et connaître davantage nos patrimoines et les valeurs morales Malagasy qui sont en train de se dissiper peu à peu », a-t-elle déclaré.
Parmi ces écrits, on retrouve le « Collector » ou encore « La structure du Malgache », « Mémoire de l’Académie Malgache », « Fampitaha » et bien d’autres.
Quelques unes de la collection privée de Michèle Rakotoson qu'elle a offert à la Bibliothèque Nationale
© Ministère Culture et Patrimoine
Michèle Rakotoson est très connue pour ses romans (Le Bain des reliques en 1988; Elle, au printemps en 1996 ; Henoÿ en 1998; Lalana en 2002), ses récits (Juillet au pays; chroniques d'un retour à Madagascar en 2007; Passeport pour Antananarivo en 2011), ses nouvelles (Dadabé en 1984 ; Dolorosa en 1995 ; Elle lui a dit un jour... en 1997 ou encore Bozy, andevo-vavy en 1998). Pour ses œuvres, elle a obtenu plusieurs prix et distinctions littéraires tels la Bourse du Centre National des Lettres (France) en 1988 ; la Bourse de l'Institut International du Théâtre (France) en 1989 ; la Résidence d'écriture, l'Université de Providence (Rhode Island, USA) en 1990 ; la Bourse Stendhal, tournées aux États-Unis, en Allemagne et en France en 2002 et récemment la Grande médaille de la Francophonie, par l'Académie française, pour l'ensemble de son œuvre en 2012.
Solofo Andrianjakarivelo