Sacha Bam Bam : Mon best of à moi

Publié le par Alain GYRE

Sacha Bam Bam : Mon best of à moi

 

Depuis qu’elle a mis au monde son petit Jubin Anjara Camille, Sacha Bam Bam voit les choses avec davantage de recul. Les paillettes, ce n’est pas tout dans la vie, concède-t-elle, tout occupée à son nouveau rôle de maman. La reine du salegy-ragga ne s’en donne pas moins trois mois pour retrouver la scène.

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Depuis la mi-avril, l’ambiance a bien changé au domicile de Sacha Bam-Bam, du côté d’Imerina Afovoany. Finie la musique « boum boum » à fond la caisse dans les enceintes. Les murs ne vibrent plus aux rythmes des Apouff be (sic), Sakinao navandy (Tu as osé mentir) et autres On s’prend pas la tête. Tous ces mix incroyables de kawitry et de salegy-ragga qui ont valu à Natacha Fenoharisoa, son nom à l’état civil, son titre de « la possédée du Nord » (elle est née à Diego)… c’est tout dire ! À la place, toutes sortes de berceuses mimi gentilles que même les mouches au plafond tu les vois piquer du nez les unes après les autres. Serait-ce que ? Mais oui, bien sûr… Sacha Bam Bam est devenue maman ! Avouez qu’à 24 ans, c’est épatant…

 

« Etre maman est l’une des expériences les plus incroyables de ma vie. Cela fait des années que j’attendais ce moment ! », lance-t-elle, sourire quasi-extatique quand son regard croise celui du petit Jubin Anjara Camille, né le mercredi 17 avril en début de soirée, et qui présentement repose à ses côtés. Il faut dire que le bébé est né par césarienne et que sa venue vient clore une longue liste de tentatives infructueuses pour avoir un enfant, en raison de quelques soucis de santé de l’artiste.

 

« On s’est battus pour l’avoir », insiste-t-elle. Allusion discrète à l’homme qui partage sa vie, un Français travaillant dans les télécommunications à Madagascar. « Il était encore plus ému que moi. ll a assisté à toute l’opération, il me tenait la main, me regardait dans les yeux. Je sentais qu’il avait peur, mais il n’a pas lâché prise, et le bébé est là… » Même émotion chez sa soeur aînée qui est aussitôt venue la congratuler et qui n’est autre que la chanteuse Tence Mena !

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Tout son entourage reconnaît que Sacha a changé avec sa maternité. Le show-biz ? Elle commence à relativiser, convaincue que « les paillettes ça dure le temps d’une chanson, tandis qu’un enfant c’est pour la vie. » Néanmoins, elle se donne trois mois pour retrouver son public, le temps de se rétablir et de « rectifier » les quelques kilos en trop que lui a apportés la grossesse. « Je reviendrai comme neuve », promet-elle dans un éclat de rire. Des cabarets et des concerts devraient marquer son grand retour. Tout ce qu’il faut pour relancer son image de « reine très agitée » de la mozika mafana (musique tropicale), servie il faut bien le dire par l’un des déhanchements les plus vertigineux de la scène locale.

 

Elle travaille déjà à la sortie de son future single, un titre de circonstance puisqu’il s’appellera Tiako anao zanako (Je t’aime mon enfant). « J’essaye d’exprimer dans cette chanson toutes les émotions qui me sont passées par la tête quand je l’attendais. Parfois il y a eu de l’angoisse et du découragement, c’est pour ça qu’à un moment je dis : iaretako maharary, iaretako jaly, pour toi, je ne succomberai pas à la souffrance ». Un titre néanmoins écrit dans le meilleur style salegy-ragga, rythme très en avant. Car une chose est sûre, avec Sacha cela fera toujours bam bam !

 

 

Solofo Ranaivo

(article publié dans no comment magazine n°41 - Juin 2013 ©no comment éditions

 

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Publié dans Revue de presse

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