Education environnementale : Une approche très adoptée dans le pays

Publié le par Alain GYRE

Education environnementale : Une approche très adoptée dans le pays       

Mercredi, 19 Mars 2014

Afin de réduire la déforestation ainsi que l’exploitation sauvage des ressources naturelles, plusieurs méthodes et approches sont appliquées pour mettre à fin à ce fléau.

 

L’un des dispositifs de conservation très appliqué dans la Grande Ile, est l’éducation environnementale. Cette approche est appliquée depuis  des années par l’organisme WWF, à travers la mise en place des clubs Vintsy dans les écoles.  Puis, le ministère de l’Environnement ainsi que le Madagascar National Parks m’ont pas manqué d’adapter cette approche à la prise de conscience environnementale des générations jeunes. Aussi, l’éducation environnementale a été réalisée sous différentes formes  (animation, éducation, information et communication) et à différents niveaux (autorités communales, l autorités et notables au niveau du fokontany,  élèves et enseignants, Corps administratifs, groupements et associations et les communautés villageoises).

 

Depuis l’application de cette méthode, les jeunes commencent à être conscients de l’importance de l’environnement. Selon l’expérience du WWF auprès du club Vintsy d’Ankilimalinika, avec des volontaires de WWF,  les membres du club partagent leurs journées  en faisant des travaux d’entretien, d’assainissement et d’embellissement de l’école, de fabrication et d’utilisation de petits foyers économiques tels que les fameux fatana mitsitsy, la fabrication de compost, les triages des déchets, sans oublier le reboisement.

 

L’éducation environnementale n’est pas uniquement pédagogique. Elle est surtout un levier qui permet aux jeunes de mieux comprendre les réalités qui les entourent. Outre les actions de conservation, on promeut également l’amélioration des conditions de vie des familles comme la culture maraîchère, l’élevage, la construction de puits.  L’objectif n’est pas uniquement d’éduquer les jeunes mais aussi de réduire la dépendance des communautés aux ressources naturelles, explique  un responsable du programme Education environnementale. 

 

Sachant que l’amélioration des conditions de vie des communautés est garante de la réussite de la conservation, diverses alternatives ont été démontrées à travers une grande exposition suivie de sensibilisations. A l’heure actuelle, 70% des populations malgaches dépendent étroitement des ressources naturelles à travers la pêche, l’agriculture, l’élevage de bovidés et la collecte des produits forestiers restant les activités principales, lesquelles font actuellement face aux effets néfastes du changement climatique : les rendements agricoles baissent suite à l’insuffisance des pluies, les captures de pêche ne parviennent plus à subvenir aux besoins quotidiens, …

 

R.V.

La Gazette

Publié dans Revue de presse

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