Huile de palme : un grand potentiel

Publié le par Alain GYRE

Huile de palme : un grand potentiel            

Lundi, 27 Janvier 2014

 

Madagascar occupe une place dans le marché de l’huile de palme à l’extérieur. Comme le cas de la société Savonnerie Tropicale, en plus de fabrication des divers savons, la société exporte également de l’huile de palme.

 

  Depuis quelques années, elle dispose déjà d’un champ de culture de palmier dans l’Est de la Grande Ile où plusieurs personnes issues de la région travaillent, selon Thierry Ramaroson, directeur général de la société, vendredi dernier.

 

Cette filière a un grand potentiel au niveau de l’économie de Madagascar, mais surtout, elle joue une grande place dans le développement local et durable de la région Est. De plus, les qualités produites sont les meilleurs. Raison pour laquelle, de nombreux clients étrangers sollicitent. Mais pour favoriser le marché international, la société a besoin du soutien de l’Etat. A l’heure actuelle, la société n’exporte seulement que 1000 tonnes chaque année, pourtant, les demandes sont nombreuses.

 

Il existe plusieurs sortes de palmier à huile. Ce palmier de 20 mètres. Les fruits du palmier à huile sont formés en régimes. Ils donnent des drupes qui par leur péricarpe charnu donnent l'huile de palme, et qui par leur endocarpe dur donnent avec l'amande l'huile de palmiste. L'huile de palme a des propriétés régénérantes grâce à sa teneur en insaponifiables (environ 1 %). Elle est restructurante, elle renforce la barrière cutanée. Principalement utilisé pour l'industrie cosmétique, et dans l'alimentation comme huile de cuisson favorite de la société rurale. Elle est  composée  d’Acide palmitique (environ 40 %), oléique (environ 38 %), linoléique (environ 10 %) et stéarique (4 %).

 

Notons que, principalement destinée à l'alimentation, elle entre également dans la fabrication de savons,  de cosmétiques et  de produits pharmaceutiques. L’huile de palme est l’huile alimentaire la moins chère au  monde, et aussi l’une des plus consommées. Tandis que la demande mondiale ne cesse de croître, les producteurs et les investisseurs cherchent toujours plus de terres pour y cultiver le palmier à huile.

 

Correctement menée et gérée, la production d’huile de palme peut bénéficier aux populations des pays en développement en apportant des revenus durables. Rappelons que parmi toutes les plantes oléagineuses, le palmier à huile possède le plus fort rendement en huile par hectare, et devrait donc en théorie nécessiter moins de terres.

 

En revanche, l’expansion incontrôlée de la culture industrielle à grande échelle du palmier à huile peut non seulement s’avérer catastrophique pour l’environnement, mais elle risque aussi d’aggraver les problèmes sociaux et économiques en Afrique, selon un rapport publié. Certaines de ces acquisitions de terres mettent en péril les forêts, les écosystèmes et le climat, et menacent les moyens de subsistance des personnes qui dépendent de ces territoires.

 

A cet effet, les gouvernements, les institutions financières et les entreprises ont tous la responsabilité d’élaborer, de mettre en œuvre et de respecter des mesures de protection environnementale et sociale pour que l’Afrique puisse tourner le dos à une conversion agricole destructrice et entrer dans une ère d’économie verte.

 

R.V.

La Gazette

 

Publié dans Revue de presse

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