Poème: Mon cœur est toujours en train de regarder et de pleurer - JJ Rabearivelo

Publié le par Alain GYRE

Mon cœur est toujours en train de regarder et de pleurer,

Vous cherchez la fin de votre catastrophe ;

Ce que nous voyons n'est pas un repère

Tout sera du sable finalement.

 

Les yeux pleins de larmes marchent automatiquement,

Toujours à la recherche, toujours en espérant

Ce que dit le conte de fées,

La transformation de l'âme et de votre transformation, de soi..

 

J'espère encore qu'elle deviendra une fleur

Le parent est mort, donc il peut être attrapé.

Son ombre passe mais il ne peut pas l'attraper :

Le cœur brisé est de plus en plus blessé !

 

Doucement avec la tête agitée.

C'est l'esprit que tu peux manger,

Élever une voix douce vers le sommet :

« C'est toi qui as donné. Tu as aussi pris le mien ! "

 

JJ Rabearivelo

Le penseur, 30 mars 1928.

 

Mijerijery foana ny foko mitomany,

Mitady izay fiafaran’ny loza vokatrao ;

Inona no hita, tsy volavolan-tany

Izay hanjary fasika rehefa ao ho ao.

 

Mandehandeha ho azy ny maso feno rano,

Toa mizahazaha ihany, toa mbola manantena

Ny voalazan’ny angano,

Ny fiovan’ny fanahy sy fiovanao, ry tena...

 

Toa mbola manampo fa hanjary voninkazo

Ny havana efa maty, ka ho azo atao an-tratra.

Ny alony mandalo akory anefa tsy azo :

Vao mainka koa ny fo torovana, maratra !

 

Azera moramora ny loha tsy mitony.

Ny fanahy no injao fa re mamakafaka,

Manandra-peo malemy miakatra ao ambony :

« Hianao no nanome. Hianao koa no naka ! »

 

JJ Rabearivelo

Ny Mpandinika, 30 martsa 1928.

Publié dans Poèmes, JJ Rabearivelo

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